
La Cie Nanoua défend l’exigence artistique de proximité, que ce soit durant le spectacle ou dans les rencontres qu’elle tisse autour des créations.
Elle aime à creuser des sillons pour aller loin dans la recherche poétique et politique tout en restant proche des personnes.
La notion de politique s’entend dans le sens étymologique du terme : une invitation à questionner la manière dont nous vivons, ensemble.
Dans une des composantes de L’ ADN de Nanoua, réside une conviction que l’art et le social font partie intégrante d’un chemin commun : ré-hausser l’intensité poétique dans l’ordinaire ainsi que la dignité des personnes, et « faire monde » avec leur culture et les chemins de vie qu’elles ont traversé.
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L’équipe de Nanoua se retrouve autour de cet engagement qui donne sens et raison d’être au projet de Nanoua : créer des ponts, insuffler des rencontres, avec le connu comme l’inconnu, dans une dynamique aventurière de redécouverte de soi, de l’autre et du monde qui nous entoure.

Ancrée dans les valeurs de l’éducation populaire et des droits culturels, la Cie Nanoua est convaincue que l’art vivant est un ouvreur d’humanité où chacun.e, quelque soit sa culture et son histoire, peut se sentir partageur.se, chercheur.se, contributeur.trice d’une aventure humaine et artistique.
La Cie Nanoua attache donc une importance particulière à rencontrer, à travers le théâtre d’objets principalement mais aussi le chant ou la danse, des êtres d’horizons pluriels et singuliers, des gens différents, et particulièrement des personnes extra-ordinaires.
Elle aime partager avec elles, un voyage entre profondeur et légèreté, humour et amour, sur des chemins de recherches artistiques et humanistes pour inviter chacun.e à laisser jaillir sa nature poétique et son regard sur le monde.
La Cie Nanoua aime construire avec d’autres professionnels des chemin de coopération entre différents terreaux essentiels.Elle intervient en ce sens depuis 2013 dans de nombreuses structures du champ de l’éducation (écoles, collèges, lycées), champ du social et du médical ( MECS, GEM, centre pour adultes en situation de handicap, foyer de vie, IME, EPHAD…), mais aussi dans les maisons d’arrêt et centre de détention.
Elle intervient aussi auprès des professionnel·les de l’enfance pour les accompagner à raconter autrement des histoires à travers le théâtre d’objets.
N’hésitez pas à contacter Fanny Bérard ou Sarah Piet si vous souhaitez que l’on tricote un projet ensemble!
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Lien vers un article du conservatoire d’art dramatique M. Ravel où est intervenu la Cie Nanoua en 2024 :
https://www.ospb.eus/actualites-conservatoire/13153
Témoignage de Maitena et Mappie, enseignantes de l’école publique J.Jaccachoury Bidart avec qui nous avons mené un projet de création de théâtre d’objets en 2025.
« Nos élèves de CE2 bilingue et de CM1 unilingues ont vécu une aventure exceptionnelle grâce à l’intervention de Fanny, de la compagnie Nanoua. Pendant six séances, elle a initié les enfants au théâtre d’objets autour du thème des émotions et des peurs. Avec une bienveillance rare et un cadre clair, Fanny a su faire émerger une parole sincère et profonde chez chacun•e. Les objets sont devenus des messagers de leur intimité. Les représentations à Toki-Toki et au théâtre Beheria ont été de vrais moments de grâce. C’était un arc-en-ciel d’émotions. Les enfants se sont révélés, les parents bouleversés, et la classe, profondément soudée.
Pour nous , les enseignantes , c’était un vrai bonheur de constater les apports de ces interventions en termes d’apprentissage, notamment en expression écrite et orale , mais aussi au niveau de la cohésion du groupe et de l’envie d’apprendre. C était un projet qui nous marquera tous et toutes, petits et grands! «

Au delà de l’aspect ludique et de l’ouverture artistique fondamentale que la compagnie Nanoua défend, notre intention est d’offrir la possibilité à chacun.e de :
– s’immerger dans une dynamique artistique
– découvrir un processus de création
– se mettre en état de recherche artistique
– rencontrer l’univers d’un artiste
– désacraliser ce monde parfois abscons pour ceux et celles qui en sont éloigné.es, et permettre à chacun.e de prendre conscience de son potentiel créatif et de son droit à s’exprimer, à chercher, à créer.


